25 mars 2021 - L'équipe - Passereaux et passerelles

Les femmes de Belsunce sur Radio Bernard

🎙Radio Bernard, la radio collective de Coco Velten, vient de reprendre du service après un (trop) long moment d’absence pour cause pandémique. Mais quelle belle reprise !

🌟 Voici une émission consacrée à des voix féminines : jeunes, vieilles, marseillaises, engagées, musicales, créatrices…

👂Le Tamis y a apporté ça petite patte anthropologique en proposant de découvrir un documentaire de Prune Savatofski réalisé en 2019 : “À l’écoute des femmes de Belsunce”. Une création sonore issue d’ateliers de parole menés par Julie Leblanc, anthropologue, dans le cadre de sa thèse intitulée “De l’invisibilité sociale des femmes immigrées âgées en France. Une comparaison Lyon-Marseille”.

🎧 Voici le lien de l’émission collective menée par Alice Fabbri “Tou.te.s Bernard.e.s” :

🎧 Ainsi que le lien du documentaire de Prune :

Vous pouvez retrouver Radio Bernard sur Arte Radio et sur Facebook.

23 novembre 2020 - L'équipe - Passereaux et passerelles

#Éclipse de l’université : la suite en vidéo

Le 17 novembre 2020, nous étions devant le campus St Charles d’Aix-Marseille Université pour observer l’éclipse produite par la LPR – Loi de programmation de la recherche. Un événement très inquiétant…

Heureusement nous avons encore de l’humour !

Un grand merci à tou.te.s les éclipsé.e.s de l’université qui nous ont envoyé leurs visages. Nous espérons que cette petite production décalée vous plaira.

Crédit son : IAM – L’empire du côté obscur

Issu du génial album “L’école du micro d’argent” 1997

(sorry for l’oubli au générique. Ce clip est, comme tout le monde peut le constater, du travail vite fait !)

Pour relayer sur les réseaux sociaux, voici le lien.

Éclipse de l’université – Marseille 17/11/2020 from Le Tamis on Vimeo.

17 novembre 2020 - L'équipe - Passereaux et passerelles

#Éclipse de l’université: Collecte de selfies contre la LPR et son monde // du 17.11.2020 jusqu’au retour du soleil…

EclipseMosaïque

Cher·e·s T’ami.e.s,

étudiant·e·s, chercheur·se·s,

personnels de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche,

enseignant·e·s du secondaire, du primaire,

animatrices et animateurs,

artistes, poètes,

vagabond·e·s, éducs populaires…

SAGES SANS NOMS MAIS AUX MILLE VISAGES :

Prenez le temps d’observer avec nous L’ÉCLIPSE DE L’UNIVERSITÉ PUBLIQUE FRANÇAISE qui aura lieu ce mardi 17 novembre.

Un événement rare, qui nous plongera dans l’obscurité, nul ne sait pour combien de temps.

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Nous proposons une collecte d’une multitude de SELFIES ÉCLIPSÉS en ligne, pour montrer notre nombre, notre détermination et notre refus de laisser passer la LPR – Loi de Programmation de la Recherche qui doit être votée à l’Assemblée Nationale ce mardi.

MODE OPÉRATOIRE : trouver un rayon de lumière (naturelle, lustre ou lampadaire), s’équiper de lunettes noires, saisir son téléphone intelligent dans une main et une assiette ou tout autre objet capable de produire une ombre portée sur le visage dans l’autre.

Activer le mode noir et blanc, réaliser un selfie en plongée (main tendue vers le haut !). Poster la photo sur l’évènement Facebook ou bien envoyez-là à l’adresse suivante : contact@letamis.org

La galerie avec toutes les photos est en cours d’actualisation !

Voici une première mosaïque :

Capture d’écran 2020-11-19 à 09.30.53

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Détails >>> Dans le cadre de l’opération Écran Noir, le Tamis vous propose de vous mobiliser contre la LPR – Loi de Programmation de la Recherche, dont la dernière mouture validée en commission mixte paritaire le 9 novembre peut être qualifiée de « choix du pire contenu possible, et pire encore » (Academia). Après près d’un an de lutte d’une très grande partie de la communauté universitaire contre ce projet de loi qui accentue la précarité des personnels de l’ESR, les inégalités entre les formations et dégrade des conditions d’apprentissage des étudiant·e·s, de nouvelles mesures intolérables ont été adoptées : la suppression du CNU (Conseil National des Universités) et la mise en place d’un délit d’entrave.

Proche du “cavalier législatif, l’introduction de ce délit constitue une extraordinaire dérive autoritaire” nous disent les juristes. Ce nouveau délit ouvre la voie à la pénalisation des mobilisations sur les campus universitaires, souvent portées par des étudiant·e·s.

C’EST EXTRÊMEMENT DANGEREUX !!!

Voilà ce que dit le texte : « le fait de pénétrer ou de se maintenir dans l’enceinte d’un établissement d’enseignement supérieur sans y être habilité […] ou y avoir été autorisé […], dans le but de troubler la tranquillité ou le bon ordre de l’établissement ».

Le nouveau texte de la CMP prévoit même, par un simple jeu de renvoi entre dispositions du code pénal, que lorsque ce délit « est commis en réunion, les peines sont portées à trois ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende ».

Ressources :

https://academia.hypotheses.org/28130…

https://universiteouverte.org/…/10/luniversite-en-taule/

 

1 avril 2020 - L'équipe - Passereaux et passerelles

“S’en sortir sans sortir”

Nous relayons trois initiatives pour documenter le confinement et pour lutter contre l’isolement et les inégalités, avec en toile de fond la mobilisation qui continue dans l’enseignement supérieur et la recherche, malgré et avec l’épidémie de covid19.

Pour les étudiant.e.s :

Une enquête pour éclairer les conditions d’existence des étudiant.e.s dans le cadre du confinement, initiée par l’Alternative, une coordination nationale regroupant différentes associations et organisations syndicales. Elle s’inscrit dans la lutte pour la défense des droits des étudiant.e.s par ces collectifs mobilisés contre les réformes de l’enseignement supérieur et la recherche du gouvernement actuel.

Pour les précaires de l’ESR :

Dans la même optique, une initiative destinée aux travailleuses et travailleurs précaires de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche isolé.e.s : un appel aux témoignages, par téléphone ou en ligne.
“Sous l’appel “Allô précaire confiné.e?”, les collectifs de précaires (réunis lors de l’AG nationale du 27 mars) souhaitent maintenir le contact et recueillir des témoignages de précaires de l’ESR sur le vécu du confinement, les incertitudes financières qu’il entraîne, les injonctions au télé-travail, les conditions concrètes de ce télé-travail…”

Les précaires de l’ESR proposent deux outils :
– un répondeur: 07.49.07.15.34
– un site internet tumblr

Crédit photo : Précaires de l'ESR

Crédit photo : Précaires de l’ESR

Pour toutes et tous : la vie confinée

Parce qu’il faut que les recherches en sciences sociales durent, voici un questionnaire à remplir en ligne pour alimenter une enquête sur le confinement et ses effets sur la vie.

Voici le lien de cette étude par le Centre de Recherche sur l’Habitat.


N’hésitez pas à prendre quelques minutes pour y répondre.

>> Parler, échanger, partager, documenter – voilà nos outils pour continuer de se mobiliser. La pandémie ne doit pas nous faire oublier nos luttes !

31 juillet 2019 - Mona - Passereaux et passerelles

“Des cabanes”, donc…

Période estivale oblige, un bref petit mot pour recommander chaleureusement la lecture du petit essai de Marielle Macé, Nos cabanes (Éditions Verdier, 2019), dont voici recopiées quelques lignes :

« Faire des cabanes en tous genres – inventer, jardiner les possibles ; sans craindre d’appeler “cabanes” des huttes de phrases, de papier, de pensée, d’amitié, des nouvelles façons de se représenter l’espace, le temps, l’action, les liens, les pratiques. Faire des cabanes pour occuper autrement le terrain ; c’est-à-dire toujours, aujourd’hui, pour se mettre à plusieurs.

Surtout pas pour prendre place, se faire une petite place là où ça ne gênerait pas trop, mais pour accuser ce monde de places – de places faites, de places refusées, de places prises ou à prendre.

Faire des cabanes sans pour autant se contenter de peu, se résigner à une politica povera, s’accommoder des précarités de tous ordres, et encore moins les enchanter – sans jouer aux nomades ou aux démunis quand justement on ne l’est pas. Mais pour braver ces précarités, leur opposer des conduites et des convictions. Des cabanes qui ne sauraient soigner ou réparer la violence faite aux vies, mais qui la signalent, l’accusent et y répliquent en réclamant très matériellement un autre monde, qu’elles appellent à elles et que déjà elles prouvent. » (p. 29-30)

Et que l’auteure a discuté quelque peu dans cette émission de radio :

L’humeur vagabonde du 01 juin 2019

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