17 novembre 2020 - L'équipe - Passereaux et passerelles

#Éclipse de l’université: Collecte de selfies contre la LPR et son monde // du 17.11.2020 jusqu’au retour du soleil…

EclipseMosaïque

Cher·e·s T’ami.e.s,

étudiant·e·s, chercheur·se·s,

personnels de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche,

enseignant·e·s du secondaire, du primaire,

animatrices et animateurs,

artistes, poètes,

vagabond·e·s, éducs populaires…

SAGES SANS NOMS MAIS AUX MILLE VISAGES :

Prenez le temps d’observer avec nous L’ÉCLIPSE DE L’UNIVERSITÉ PUBLIQUE FRANÇAISE qui aura lieu ce mardi 17 novembre.

Un événement rare, qui nous plongera dans l’obscurité, nul ne sait pour combien de temps.

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Nous proposons une collecte d’une multitude de SELFIES ÉCLIPSÉS en ligne, pour montrer notre nombre, notre détermination et notre refus de laisser passer la LPR – Loi de Programmation de la Recherche qui doit être votée à l’Assemblée Nationale ce mardi.

MODE OPÉRATOIRE : trouver un rayon de lumière (naturelle, lustre ou lampadaire), s’équiper de lunettes noires, saisir son téléphone intelligent dans une main et une assiette ou tout autre objet capable de produire une ombre portée sur le visage dans l’autre.

Activer le mode noir et blanc, réaliser un selfie en plongée (main tendue vers le haut !). Poster la photo sur l’évènement Facebook ou bien envoyez-là à l’adresse suivante : contact@letamis.org

La galerie avec toutes les photos est en cours d’actualisation !

Voici une première mosaïque :

Capture d’écran 2020-11-19 à 09.30.53

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Détails >>> Dans le cadre de l’opération Écran Noir, le Tamis vous propose de vous mobiliser contre la LPR – Loi de Programmation de la Recherche, dont la dernière mouture validée en commission mixte paritaire le 9 novembre peut être qualifiée de « choix du pire contenu possible, et pire encore » (Academia). Après près d’un an de lutte d’une très grande partie de la communauté universitaire contre ce projet de loi qui accentue la précarité des personnels de l’ESR, les inégalités entre les formations et dégrade des conditions d’apprentissage des étudiant·e·s, de nouvelles mesures intolérables ont été adoptées : la suppression du CNU (Conseil National des Universités) et la mise en place d’un délit d’entrave.

Proche du “cavalier législatif, l’introduction de ce délit constitue une extraordinaire dérive autoritaire” nous disent les juristes. Ce nouveau délit ouvre la voie à la pénalisation des mobilisations sur les campus universitaires, souvent portées par des étudiant·e·s.

C’EST EXTRÊMEMENT DANGEREUX !!!

Voilà ce que dit le texte : « le fait de pénétrer ou de se maintenir dans l’enceinte d’un établissement d’enseignement supérieur sans y être habilité […] ou y avoir été autorisé […], dans le but de troubler la tranquillité ou le bon ordre de l’établissement ».

Le nouveau texte de la CMP prévoit même, par un simple jeu de renvoi entre dispositions du code pénal, que lorsque ce délit « est commis en réunion, les peines sont portées à trois ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende ».

Ressources :

https://academia.hypotheses.org/28130…

https://universiteouverte.org/…/10/luniversite-en-taule/