20 juin 2019 - L'équipe - Chroniques sur le guidon

Journée “Les femmes racontent leur(s) ville(s) – des Minguettes à Belsunce” – 14.06.2019

Flyer-programme14juin

Retour en images sur la journée de rencontre festive animée avec Le Tamis au centre social Velten (16 rue Bernard du Bois, 13001 Marseille), dans le cadre du projet de recherche doctorale en anthropologie de Julie Leblanc : “De l’invisibilité sociale des femmes immigrées âgées en France. Une comparaison Lyon-Marseille.”

Un très beau moment, amusant, joyeux et intelligent, durant lequel les histoires ont circulé, les imaginaires ont été stimulés et où nous avons pris le temps de réfléchir ensemble à notre ville idéale !

IMG_9648

IMG_9649

IMG_9651

IMG_9652

IMG_9661

IMG_9662

IMG_9664

IMG_9668

IMG_9674

IMG_9677

IMG_9680

IMG_9682

IMG_9685

IMG_9686
IMG_9707

IMG_9689

IMG_9691

IMG_9694

IMG_9695

IMG_9697

IMG_9698

IMG_9701

IMG_9704

 

IMG_9710
25 octobre 2018 - L'équipe - Chroniques sur le guidon

Retour sonore sur la Fête de la Science 2018

Pour la deuxième année consécutive, Le Tamis a participé à la Fête de la Science, qui a eu lieu les 12 et 13 octobre 2018 aux Archives Départementales des Bouches du Rhône. Avec l’atelier “Histoires de mondes inconnus”, les animatrices du Tamis ont invité des dizaines d’explorateurs en herbe à se mettre dans la peau d’anthropologues pour apprendre à observer et décrire le site des Archives (le vendredi – avec les scolaires) et la “tribu” des scientifiques et leur village des sciences (le samedi – avec le grand public).

Prune nous a concocté une petite capsule sonore pour restituer l’atelier et l’expérience des participant.e.s du samedi : explorer et rendre compte de son enquête, petits et grands se sont pris au jeu ! Ça ne dure pas longtemps, c’est sans prétention, mais on y apprend comment écrire la “réalité” – rien que ça…

Et pour augmenter votre perception de l’ambiance de cette Fête, vous pouvez regarder quelques photographies de l’atelier et des productions des participant.e.s, en cliquant ici !

3 juin 2018 - L'équipe - Chroniques sur le guidon

Matières plastiques – matières à tamiser !

Le Tamis a participé à la réalisation de l’exposition itinérante interdisciplinaire et trilingue (français, vietnamien, anglais) financée par l’IRD – Institut de Recherche pour le Développement – et intitulée “Matières plastiques : des vies sauvages”. Cette exposition de médiation scientifique qui retrace les vies sociales et environnementales des matières plastiques au Vietnam en variant les échelles de regard “propose de rendre sensible et accessible les enjeux locaux et globaux liés à la matière plastique, une matière populaire, démocratique, mais dont les effets sur l’environnement sont de plus en plus inquiétants.”

Ce projet résulte de la rencontre entre Émilie Strady, géochimiste des eaux à l’IRD et rattachée au CARE – Centre Asiatique de Recherche sur l’Eau de Ho Chi Minh ville, et Mikaëla Le Meur, anthropologue (Université libre de Bruxelles) et membre du Tamis ; toutes deux investies dans des recherches sur les plastiques, l’une du point de vue des sciences environnementales, l’autre du point de vue des sciences sociales.

Kiêu Lê Thuy Chung, géologue vietnamienne travaillant également au CARE, et Nguyen Phuong Anh, assistante de communication à l’IRD, se sont ensuite jointes à l’équipe de réalisation de cette exposition destinée au grand public, au Vietnam et ailleurs, tant les questions soulevées sont globales.

Le Tamis a quant-à lui été mobilisé pour la conception et la réalisation graphique de l’exposition et, suite à un appel d’offre, c’est Elza Montlahuc (ou Elzazimut !), graphiste et illustratrice, qui a mené cette entreprise à terme.

En travaillant de manière rapprochée avec les chercheuses et l’équipe du Tamis, Elza a donné forme au propos textuel et photographique de l’exposition. Des illustrations et autres objets graphiques structurent les 22 panneaux : une alliance sensible entre le fond et la forme !

L’exposition a été inaugurée le 8 mai dernier au Vietnam, lors de la conférence internationale “Science for Development” (la science pour le développement), organisée par le centre ICISE, de Quy Nhon (un succès !)

Elle doit circuler dans le pays durant toute l’année 2018 et l’on espère qu’elle viendra un jour à Marseille…

B-ICISE-center2

EXPO-J-Scène

EXPO-L-Déjeuner-derhors2

Photographies : Mikaëla Le Meur

Pour les curieux.se.s

Voici une vidéo qui présente le travail de recherche que mènent Émilie Strady et Kiêu Lê Thuy Chung sur la pollution des rivières par les plastiques à Ho Chi Minh Ville (réalisation : Jean-Michel Boré).

Et un épisode de l’émission Cultures Monde sur France Culture où l’on entend Mikaëla parler un peu plus du recyclage des déchets plastiques au Vietnam :

3 novembre 2017 - L'équipe - Chroniques sur le guidon

Histoires de mondes inconnus : exploration des imaginaires au cœur de l’archi-vérité

Regards alertes, oreilles tendues et crayons à la main, les explorateur.rice.s des mondes inconnus ont parcouru, vendredi 13/10 et samedi 14/10 les Archives Départementales des Bouches du Rhône, à l’occasion de la 26ème édition de la Fête de la Science, organisée en région PACA par l’association les Petits débrouillards. Collégien.ne.s, lycéen.e.s, enfants accompagnés de leurs parents et (jeunes) adultes ont été missionné.e.s par Le Tamis pour partir à la découverte des personnes, des histoires et des objets qui habitent ce lieu. Cette enquête collective à donné lieu à la création de différentes cartographies participatives, permettant de restituer les explorations.

***

La Fête de la Science est une manifestation qui invite à découvrir les sciences, à s’informer sur l’actualité scientifique sous des formes variées, interactives et ludiques, en rencontrant des professionnels des diverses disciplines et de la médiation scientifique. C’est donc aux Archives Départementales des Bouches-du-Rhône que se tenait, à Marseille, le village des sciences, réunissant des acteurs scientifiques, qui proposaient sur leurs stands expériences, manipulations, expositions, conférences, spectacles, projections etc. Cet évènement nous a fourni une occasion inespérée de pénétrer dans les locaux des Archives qui ne sont ouvertes que deux fois dans l’année : lors des Journées du Patrimoine… et pour la Fête de la Science.

DSC_1041

Archivez, vous êtes observés

 

Durant la journée du vendredi, le Tamis a accompagné des scolaires et des jeunes adultes au cœur du bâtiment des archives, ouvert spécialement pour l’occasion, mais uniquement accessible avec l’aide des médiateur.rice.s culturel.le.s du lieu. Guidé.e.s par Paul, Isabelle et Chloé, nos jeunes observateur.rice.s ont déambulé dans les locaux des Archives, où sont stockés sur sept étages une multitude de documents… le plus ancien datant de l’an 814, année de la mort de Charlemagne !

DSC_0956

À la différence des visites guidées habituellement réalisées aux archives, l’exploration proposée par le Tamis demandait aux participant.e.s d’adopter une posture active : leurs accompagnateur.rice.s avaient pour consigne de ne fournir des explications que si des questions étaient formulées. Les médiateur.rice.s culturel.le.s étaient alors sollicité.e.s par les enquêteurs et les enquêtrices pour répondre à leurs questionnements sur le lieu, pour les aiguiller vers les espaces qui les intriguaient, pour ouvrir les portes interdites aux visiteur.se.s habituel.le.s, pour rencontrer de nouveaux interlocuteur.rice.s avec qui organiser de cours entretiens.

« Votre mission : rencontrer, observer, raconter »

DSC_0974
DSC_0976

Chaussant leurs lunettes d’anthropologue, les participant.e.s aux ateliers organisés par le Tamis devaient, à l’issue du parcours d’exploration, rapporter leurs anecdotes d’enquête, soigneusement notées sur leurs carnets de terrain. Afin de se familiariser à la pratique de la recherche en sciences sociales, les anthropologues en herbe avaient trois missions à remplir : faire des entretiens sur le vif avec les personnes qui travaillent sur le lieu ; noter et rapporter leurs observations personnelles et leurs ressentis ; être à même de décrire ou de redessiner un des curieux objets aperçus en chemin.

DSC_1027
DSC_1034
DSC_0993

Mappa mundi collectiva et multiplex

 

De retour en salle des cartes (i.e. le stand du Tamis), les participant.e.s devaient restituer leur exploration par l’intermédiaire d’une carte en 3D représentant les lieux visités. Recherchant dans leurs carnets de terrain les rencontres et les expériences qui les avaient le plus marquées lors de leur exploration, ielles ont travaillé collectivement à fabriquer des cartouches destinés à peupler le fond de carte proposé par l’association. Entre le galet, espace inconnu qui ne faisait plus de mystère pour les explorateur.rice.s, la salle de lecture des codex, les bureaux inaccessibles au public et les divers recoins du bâtiment, les apprenti.e.s cartographes ont alimenté la carte avec les citations des personnes interviewées, leurs observations personnelles et les objets rapportés.

DSC_1007

Exemple de carte personnage :

Spiderman – superhéros : « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. »

DSC_1002

Extraits des cartouches :

« Espace archives : lumière artificielle, température constante surveillée à 18°C, odeur de papier, son sifflant »

« Galet : bruit de ventilation, froid, tout gris, long couloir, épuré, sent le vieux »

Citation de Fatima J. – Historienne, géographe et agent d’accueil : « Tout est une question de point de vue ! »

DSC_1091

 

DSC_1005

Le village des scientifiques : l’exotisme près de chez vous !

 

Le samedi, le Tamis a adapté son atelier au public des familles venues au Archives Départementales pour découvrir la Fête de la Science. Une variante de l’exploration de la veille a donc été proposée aux visiteur.se.s : aller à la découverte de « la tribu des scientifiques » et de son village, comprendre son langage décoiffant, observer ses mœurs parfois étonnantes et décrire ses objets bizarres. Il s’agissait, pour les animatrices du Tamis, d’amener les passant.e.s à porter un regard anthropologique sur l’événement de la Fête de la Science, tout en invitant les personnes à s’amuser en adoptant une posture singulière : passer du statut de visiteur.se au statut de commentateur.rice de l’évènement. Les enfants et leurs parents se sont prêté au jeu, équipés d’un simple carnet de terrain et d’un crayon, mais animés par le pouvoir phénoménal de leur imagination !

En prenant comme « terrain d’enquête » la Science – les objets, les expériences, les scientifiques, les participant.e.s se sont découverts explorateur.rice.s d’un monde…

DSC_1075

Après une courte présentation de cette science qu’on appelle l’anthropologie – par un exposé basé sur une collection de chapeaux incroyables –, les visiteur.se.s ont débuté leur enquête pour répondre aux questions suivantes : Qui font les sciences et les partagent ? Quelles sont les découvertes présentées lors de la Fête de la Science ? Que représentent les objets des scientifiques ? À quoi servent les expériences scientifiques ? . Les participant.e.s, passant.e.s, curieux.ses des Sciences, « coachés » par les animatrices anthropologues du Tamis ont ainsi rempli leurs missions d’exploration.

Une fois le village parcouru, ielles revenaient sur le stand du Tamis afin de partager leurs découvertes et ajouter leur carte Objet, Observation ou Personnage pour compléter la cartographie de la Fête de la Science de leurs trouvailles. Les (tout.e.s) petit.e.s, comme les grand.e.s, ont alimenté une nouvelle cartographie participative avec leurs descriptions et leurs observations, en faisant la part belle à leur point de vue sur l’expérience et en racontant leurs histoires d’exporteur.rice.s, revenu.e.s de contrées lointaines et exotiques.

DSC_1055

Extraits des cartouches :

« J’ai mis un casque de réalité virtuelle et j’ai eu un peu peur. – Mohammed »

« Stupéfiant ! 35 tonnes de mercure/an arrivent dans l’atmosphère en Arctique (sans compter celui venu par mer/rivière). – Guillaume »

« J’aime les expériences. – Jade »

DSC_1086
DSC_1084
DSC_1071

Cette visite expérimentale a été un prétexte ludique pour parcourir les différents stands scientifiques présents lors de cet événement, tout en familiarisant les visiteur.se.s aux sciences humaines. C’était aussi une belle occasion de partager avec les passant.e.s et les autres exposant.e.s ce qui nous meut au Tamis.

DSC_1081

La carte de la Fête de la Science réalisée le samedi est actuellement en exposition dans les locaux des Petits Débrouillards (organisateurs de l’évènement) à Frais Vallon.  Le Tamis envisage d’organiser une exposition des résultats de l’atelier d’« Histoire des mondes mé/inconnus », auprès des différents partenaires et participant.e.s rencontré.e.s.

 

>> Merci aux animatrices et rédactrices de ce compte rendu :

Élodie, Fleur, Julia, Marjolaine et Mikaëla

4 janvier 2017 - Julia - Chroniques sur le guidon

Tiss ma Journée Internationale des Migrants !

Je quitte ma patrie et je laisse ma vie comme dette
Je fuis… et ma mère me suit.
Ma mère me dit :
Ma dette, ma dette,
Mon lait, mon lait,
Mes nuits, mes nuits, éveillées,
Te suivront.

Taha Abou-Alatahia, « tragédie d’un réfugié »

Le 17 décembre dernier, Le Tamis a participé à la semaine d’action organisée dans le cadre de la Journée internationale des migrants. Cette commémoration, décrétée par les Nations Unies puis réinvestie par la société civile, était animée sur Marseille par un ensemble d’associations et de collectifs, réunis sous la bannière réseau hospitalité. Cette année, l’idée portée par ce réseau était de focaliser les actions proposées sur les notions de solidarité et d’hospitalité, de valoriser les expériences positives de l’accueil, d’interroger les projections de l’ici et de l’après.

C’est devant la place de la Préfecture que Le Tamis, avec son atelier Tiss-me, a invité les passant.e.s à marquer leurs parcours au fil de laine. Dans ce jeu/performance les participant.e.s simulent un départ soudain de leur foyer pour atteindre un nouveau chez soi : le rêve doré.

Réalité augmentée

L’atelier Tiss-me, rappelons-le, s’inscrit dans le projet plus large des Chevauchées, dont l’objet est « d’explorer ensemble nos imaginaires collectifs ». La première série d’ateliers de ce projet se focalise sur le thème des migrations. L’idée de Tiss-me est donc moins de mettre les joueur/se.s face aux réalités vécues par les migrants que de faire ressortir les manières dont on se les représente. Ici, on ne cherche pas à distinguer le vrai du faux. On cherche à faire se rencontrer des images, des projections, des idées, des mots, des couleurs et des récits associés aux idées que l’on se fait d’un parcours migratoire.

Objets

Le scénario proposé est le suivant : la ville s’effondre et il faut la quitter en urgence. Les passagers qui embarquent pour Tiss-me doivent réfléchir à trois objets, seuls témoins de leur passé, seuls compagnons de voyage : un objet souvenir, un objet utile pour le futur et un objet secret.

Chaque voyageur/se se raconte une histoire différente. Le choix du bon objet tourmente. D’abord, on fait appel à son sens pratique, en choisissant de prendre avec soi un téléphone, une carte bleue ou encore un couteau suisse – objet aux choix multiples révélateur de l’indécis.e. Puis le spectre de la nostalgie nous rattrape et l’on glisse dans son sac un peu d’amour, un frère, un été à Marseille ou encore un objet transitionnel tel qu’une boîte ou un doudou, pour palier le chagrin lié au départ contraint. Les plus courageux se donnent de la force en remplissant leurs poches d’objets aux supers pouvoirs. Ainsi nous voyons défiler au fil de l’eau un casque de réalité virtuelle, un nuage, de la lumière, des traitements médicaux pour tous ou encore un coquillage, pour écouter et réécouter le rivage que l’on quitte.

Du clownesque…

dsc_0182

Cette traversée individuelle projette les joueur/se.s dans un univers farfelu dans lequel  on est balloté d’une frontière à l’autre, expérimentant les contrôles à répétition, l’attente, la suspicion et l’assimilation de pratiques culturelles jusqu’alors inconnues. Des personnages burlesques, animés par des acteurs dotés d’un imaginaire loufoque, nous font passer d’une dimension à l’autre sans que l’on comprenne comment on en est arrivé là…

Sur la côte depuis laquelle le voyage s’amorce, des pirates semblant sortis d’un rêve étrange alpaguent les passants qui arpentent les rues machinalement, au sortir de leurs courses de noël. Une fois embarqués dans le circuit, les joueur/se.s sont interceptés par des fonctionnaires surréalistes qui légitiment leurs pratiques incongrues en se targuant de supposées compétences médicales. Après s’être fait mesurer le nez, avoir réussi l’impitoyable examen d’équilibre de la noix de coco et éventuellement reçu une injection, les patient.e.s sont autorisés par ces médecins autoproclamés à reprendre la route.

Puis commence un face-à-face avec des guichetières d’une galaxie lointaine qui se revendiquent d’une administration volante non identifiée. Celles-ci nous convient à un temps d’introspection, nous soumettant à un interrogatoire déroutant sur les causes de notre migration, nos attentes sur la destination finale et les conditions d’accueil que nous y trouverons.

Il ne reste plus qu’à se mettre les policiers dans la poche et l’on accède enfin au rêve doré ! En effet, le parcours de migration se termine dans ce théâtre coloré où l’on se laisse bercer par des scènes oniriques. Lectures de poèmes en français et en arabe, mises en corps par un jeu de marionnette happent les regards et captent les oreilles attentives.

… Et du sérieux

Les interviews menées par les guichetières de l’administration volante non identifiée amènent les passant.e.s à repenser la notion d’hospitalité. Dans cette troisième étape du jeu, les joueur/se.s se recentrent et tentent d’imaginer les attentes et les craintes engendrées par l’accueil de migrant.e.s, tant pour celui qui reçoit que pour celui qui arrive.

C’est l’envie que j’ai dans mon cœur d’aller voir ce qu’il se passe ailleurs qui m’a envoyé !

A la question de savoir s’il existe des raisons plus légitimes que d’autres d’entreprendre une migration, deux causes semblent ressortir. Alors que certains joueur/se.s mettent en scène le drame, la nécessité de partir, d’autres invoquent la simple curiosité, l’envie de découvrir, d’aller vivre dans un autre pays comme un « droit universel ».

Accueillir, ça veut dire autoriser quelqu’un à exister quand il arrive.

Que veut dire pour vous le mot « accueillir » ?  C’est majoritairement l’idée de volonté qui ressort, le principe selon lequel les personnes qui accueillent doivent le faire avec plaisir, bienveillance, et non par charité. Également la notion de partage est prégnante : accueillir, c’est prendre le temps d’échanger. Ensuite, l’idée d’accepter l’autre, de prendre la personne comme elle est, et de lui donner les moyens de rester elle-même. Enfin, certain.e.s se demandent si la notion d’accueil ne cache pas une violence symbolique, mettant une distance avec un « autre » que l’on autorise à venir « chez soi ».

Changer ses habitudes, oui, sa personne, non.

Comment incorporer de nouvelles mœurs sans oublier qui l’on est ? Voilà une interrogation qui revient à plusieurs reprises dans la réflexion autour du mot « intégration ». Faut-il changer ses habitudes lorsque l’on arrive quelque part, et si oui, lesquelles ? Pour quelques personnes, l’intégration n’est pas tant l’affaire de celui qui arrive que de celui qui reçoit. Elles insistent sur l’importance d’une acceptation mutuelle, considérant le/la voyageur/se comme allant à la rencontre d’une culture en mouvement.

dsc_0122

Remerciements à Annalisa Lollo, Laura Spica, Mikaëla Le Meur, Sarah Limorté, Sofia Tierno, Irene Lentini, Taha Abou-Alatahia, Béatrice Guyot, Marien Guillé, Ulysse Ménard, Arnaud Chary, Farhana Hosen et Julia Henin qui ont animé le jeu avec entrain et imagination.

 

logo-reseau-hospitalite